5 choses que tout voyageur doit savoir avant de partir

Il y a principalement deux types de voyageurs. Ceux qui planifient minutieusement leur périple longtemps à l’avance et ceux qui fuient l’organisation comme un travail de fin de session. Je fais partie de ce deuxième groupe. Par choix – question de liberté sur la route -, mais aussi par manque de temps puisque je décide rarement longtemps à l’avance ma prochaine destination.
J’avoue que j’aimerais me trouver quelque part entre les deux. Je serais moins stressée quand le jour J arrive et ça m’éviterait sans doute d’allonger chaque fois ma liste de péripéties.
Que tu sois du genre à savoir où tu souperas le jour 8 de ton voyage avant même de partir, ou que tu sois plutôt le type à trouver ton premier hôtel durant ton escale, assure-toi au moins d’éviter de refaire les mêmes erreurs que moi, et lis ces 5 choses que j’aurais aimé savoir avant de partir à l’aventure:


1. Avoir un billet de retour


[ Arriver à l’aéroport de Phuket à 5h du matin. Avoir un billet aller-simple pour le Népal, ne sachant pas combien de temps y rester. Se faire refuser au comptoir de la compagnie aérienne à défaut d’avoir une preuve de sortie du pays. Ne pas être capable d’accéder au wifi. Faire une chute de pression. Appeler son chum à Montréal en panique pour qu’il booke à distance et sur-le-champ un billet de retour. Finalement pouvoir monter à bord de l’avion. ]

Crois-moi, évite-toi ça. Même si tu te dis que tu voyages yolo style, que tu ne sais pas combien de temps tu veux rester au pays ni où tu iras ensuite, achètes un billet de retour pour n’importe où. Quitte à prendre un billet de train ou d’avion ultra-économique et à le perdre ou à payer un peu plus cher pour une assurance qui permet d’annuler ou de modifier ta réservation.


2. Mettre ces essentiels dont personne ne parle dans sa valise 


  • La rallonge multi-prises : elle te servira dans les chambres d’hostels qui ont moins de prises que de lits ou encore dans les espaces communs des hostels ou tout le monde s’arrache les prises. Parce qu’on est en 2017…
  • La poudre pour bébé : pour mettre dans tes souliers s’ils sentent la charogne, dans tes cheveux si tu ne peux pas les laver, sur tes aisselles si c’est l’heure de l’arracheur et que l’humidex est à 48° (solution dépilatoire par excellence en voyage, Mesdames!), sur tes boutons de chaleur si tu ne tolères pas l’humidex à 48º , etc.
  • Des sels de réhydratation : [inserer ici plusieurs emoji caca] Ce n’est pas quand ça t’arrive que tu as envie de courir les pharmacies pour en trouver. Aies-en dans ta valise. Tu as à peu près 128 % de chances d’en avoir besoin si tu voyages dans des pays aux normes sanitaires aussi loin des nôtres qu’il y a de kilomètres qui nous séparent. Même si tu es prudent.
  • Un bloque-porte : C’est l’affaire brune au milieu de la photo. D’habitude, ça sert à garder la porte ouverte. Mais il s’utilise aussi dans l’autre sens 😉 Utile quand la porte se barre juste avec un petit loquet ou que le gars à la réception, qui a surement un double de ta clé, ne t’inspire pas trop trop confiance…
  • Du dock-tape : pour réparer n’importe quoi et pour éviter les ampoules aux pieds en le collant sur les points de friction comme une deuxième peau. Peut aussi être utile pour ligoter le gars de la réception si ton bloque-porte n’a pas fonctionné.
  • Du savon à lessive dans une petite bouteille : ça évite de passer par la buanderie pour chaque petit morceau.
  • Un piège à fourmis : les hébergements plus modestes viennent souvent avec des colocs. Comme des fourmis. Quand tu oublies tes Oreos sur le comptoir ou que tu dors pas trop loin du plancher, c’est cool de t’endormir sans te dire que tu vas avaler 4 ou 100 fourmis.
  • De l’after-bite et du chasse-moustique : J’ai vu beaucoup trop de piqûres se faire gratter abusivement et devenir des plaies purulentes empirées par l’eau salée. C’est dégeu et ça ne guérit pas! Alors comme ta mère te le disais quand tu a eu la varicelle, NE GRATTE PAS! D’où l’after-bite qui agira comme par magie sur les piqures auxquelles tu n’échapperas pas!
  • Des gouttes pour purifier l’eau : Que ce soit des gouttes, un filtre, des pastilles… un systeme pour purifier l’eau te sera assurément utile, en cas d’urgence ou au quotidien si le goût ne t’écoeure pas trop et que ton hébergement n’a pas de grosse cruche pour remplir ta bouteille réutilisable.
  • Un mini ouvre-boîtes : parce que des conserves, ça se trouve partout, ce n’est pas cher, c’est safe et ça contient des aliments nourrissants.
  • Des ty-rap : (ça s’écrit comment ça!?) Bref, utile pour réparer des trucs, sécuriser un sac ou un casier si tu n’as pas de cadenas ou pour ligoter le gars de la réception si ni le bloque-porte, ni le dock-tape n’a fonctionné.
  • Pour tout le reste, je ferai une liste de quoi mettre dans son sac-à-dos dans un prochain article.

3. Vérifier le type de prise de courant à destination


Les prises dites universelles ne le sont pas. Certains pays, comme le Sri Lanka, ont même deux types de prises de courant. Raison de plus de vérifier deux fois plutôt qu’une avant de partir, notamment en t’informant auprès de ton hôte. Ça évite de t’en rendre compte une fois rendue dans ta cabane à deux heures et demie de route de la grande ville…


4. Télécharger une carte à l’avance sur son téléphone 

[ Prendre un taxi pour un long trajet. Regarder ton point qui se déplace sur la carte. Réaliser qu’il ne s’en va pas tout à fait dans la bonne direction. Rappeler le chauffeur à l’ordre et lui démontrer que tu sais où on t’en va. Ne jamais savoir au final s’il avait de mauvaises intentions, mais t’être rendue au point B en un morceau.]

Je ne compte plus les fois où ce truc m’a servie. Et sans être un essentiel, il me rassure à tout coup quand je me retrouve dans la voiture ou sur la moto d’un parfait inconnu, surtout quand je sors de l’aéroport et que je n’ai absolument a-u-c-u-n-e connaissance de mon nouvel environnement. C’est aussi très utile quand tu pars visiter une ville. Comment faire? Profite d’une connection internet pour télécharger la carte d’où tu te trouveras dans Google Map ou dans Plans. Fais un zoom pour faire apparaître le noms des rues. La carte restera en mémoire dans ton téléphone, même quand tu quittera le wifi, et ton point GPS se déplacera quand même sur celle-ci lors de tes déplacements. Ça m’a évité de me perdre à bien des endroits!


5. Vérifier la saison des pluies, des typhons, des ouragans…​​

[Siargao Island, Philippines, Novembre 2016. 14 jours de déluge consécutifs. Un temps de cul, comme dirait l’autre. La saison des ouragans devait être sur sa fin. Nop. ]

Non, il ne fait pas toujours soleil aux destinations « soleil ». Mis à part aux Îles Canaries, rares sont les endroits sur terre où il fait un temps radieux à l’année. Les saisons sont même à l’opposé d’une rive à l’autre de certains pays. Avec les changements climatiques, il n’est plus rare que les saisons soient même décalées. Mieux vaut bien vérifier avant de partir, question d’avoir à tout le moins les vêtements adéquats et/ou une bonne assurance en cas d’ouragan!

-30-
* N’hésite pas à partager. Ça aidera sûrement quelqu’un quelque part (comme le chantait si bien Jim Corcoran).

Publié par

aruelmanseau

Journaliste, voyageuse et curieuse.

3 réponses sur « 5 choses que tout voyageur doit savoir avant de partir »

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